« Tous Charlie » : à Gournay-en-Bray aussi…

Gournay

Près de 300 personnes se sont rassemblées sur la place Nationale de Gournay-en-Bray, ce jeudi 8 janvier en fin d’après-midi, afin de manifester leur soutien aux victimes de l’attentat perpétré au sein du journal Charlie Hebdo, et protester ainsi contre le fanatisme, l’intolérance, la barbarie.

C’est à l’initiative d’une Citoyenne et avec le soutien de l’équipe des journalistes et correspondants de L’Eclaireur Brayon que s’est manifestation a été mise en place, dans le courant de la matinée. Grâce aux réseaux sociaux et aux échanges de mails, les Gournaisiens ont en effet été nombreux à faire circuler l’invitation et à se mobiliser.

Le maire, les membres du monde associatif, ainsi que plusieurs élus de la ville de Gournay et du canton étaient présents au rassemblement.

D’autres manifestations sont prévues, notamment à Paris, ce dimanche 11 janvier. Les informations, mais aussi des réactions et des photos des différents rassemblements sont en ligne sur le site internet de l’Union syndicale des journalistes CFDT (cliquer ici).

La CFDT fête ses 50 ans

Mercredi 5 novembre 2014, la CFDT a fêté ses 50 ans à la Mutualité de Paris, en présence de nombreuses personnalités et de 1.500 invités. L’occasion pour les militants de revivre les grands moments de ce demi-siècle d’histoire et pour le secrétaire général, Laurent Berger, de promouvoir le « syndicalisme utile, source de progrès et de transformation sociale » voulu par la CFDT.
«Fidèle à ses racines, la CFDT n’a cessé de porter son projet de transformation sociale. Au nom de la solidarité et de la justice, nous avons assumé, parfois seuls, la construction de nouvelles solidarités», a-t-il rappelé citant notamment les réformes des retraites, de la santé, du marché du travail, de l’assurance chômage, et les 35 heures.
Oui, en 50 ans, la CFDT a amélioré le quotidien des salariés, et non, la présence syndicale n’est pas une menace pour les entreprises et les administrations ! D’ailleurs, a encore rappelé Laurent Berger, «beaucoup de chefs d’entreprises s’engagent dans le dialogue social, ils ont compris qu’il est un levier de compétitivité». Et de conclure : «Trop de crispations, trop de non-dits, divisent notre société et font le jeu des extrêmes (…) Nous avons besoin de plus de dialogue social, plus de syndicalisme et mieux de syndicalisme (…)»

Vous pouvez retrouver les différentes vidéos de cet anniversaire et l’intégralité du discours de Laurent Berger sur le site de la confédération (cliquer ici).

On pourra aussi lire cet article de Nathalie Birchem dans La Croix, publié dans l’édition du 5 novembre (cliquer ici), et la reprise de l’article de l’AFP (lire ici)

 

Papier La Croix

Reprise des permanences de l’Union locale CFDT

(photo : L'Eclaireur)

Daniel Dubois et Serge Aumont (photo  : L’Eclaireur)

Un article dans L’Eclaireur, ce mercredi 5 mars, annonce la renaissance de la permanence de la CFDT, à Gournay-en-Bray.Les permanences se déroulent dans un local mis à la disposition du syndicat par la ville, impasse Jacques-Brel (salle des fêtes). «Mise en sommeil pendant trois ans, c’est sous l’impulsion de Daniel Dubois et de Serge Aumont, du bureau de l’union départementale des retraités CFDT, que le syndicat est de nouveau implanté dans notre ville», écrit le journal, avant de donner la parole aux animateurs de la permanence : « C’est avant tout un lieu de rencontre pour les adhérents, en dehors de leurs entreprises. Un lieu d’information aussi, même pour les non adhérents qui souhaitent mieux connaître leurs droits et les valeurs du syndicat». Des valeurs qui sont celles de la démocratie, de l’autonomie, de l’indépendance par rapport à tout parti politique ou toute religion, de la solidarité et de l’émancipation, est-il encore souligné.

Rendez-vous tous les quinze jours

Loi d’autonomie, réforme des retraites, baisse du pouvoir d’achat ou désertification médicale : autant de sujets portés par la CFDT à Gournay-en-Bray. « Si on veut avoir du poids dans nos revendications, il faut que l’on ait le maximum d’adhérents. Tout est à construire sur Gournay, avec nos propres valeurs », explique Daniel Dubois.

• Les permanences sont mises en place 2 fois par mois, le jeudi après-midi de 14 h. à 16 h.30. Les prochaines sont d’ores et déjà programmées pour le 6 et le 20 mars et pour les suivantes, voir la page « Bienvenue »

   

   

Ligne Serqueux – Gisors : le service public doit être au service du public

Samedi à Neuf-Marché, une inauguration de la «gare fantôme» a rassemblé une centaine de personnes.

Samedi à Neuf-Marché, une inauguration de la «gare fantôme» a rassemblé une centaine de personnes.

Des représentants des syndicats CGT Cheminots et de l’Union locale CFDT de Gournay-en-Bray étaient présents, samedi 14 à Neuf-Marché et lundi 16 décembre à la gare de Gournay-Ferrières, aux manifestations organisées afin de soutenir les élus locaux dans leur demande d’obtenir un arrêt du train à Neuf-Marché, mais aussi des horaires plus adaptés pour les brayons devant aller travailler sur Paris.

Pour la CFDT, le service public doit en effet rendre un service de qualité aux usagers et leur offrir une alternative sûre, fiable et au juste coût à l’utilisation de leur voiture. Le nombre des trains, leurs horaires de passage et les correspondances doivent donc être revus par la Région Haute-Normandie et la SNCF. Il n’est en effet pas acceptable qu’à Gisors, les trains en provenance de Serqueux ne soient en correspondance qu’avec des trains omnibus vers Paris, qui mettent jusqu’à 1h37 pour arriver gare Saint-Lazare, contre 1h05 pour les semi-directs. Soit environ une heure de « pénalité » quotidienne pour les usagers choisissant le train, sans compter les temps de correspondance, particulièrement longs.

Davantage de liaisons ferroviaires pourraient en outre rendre les voyages en train vers Paris plus simple et plus rapide pour les nombreux Brayons effectuant la navette quotidienne.

L’union locale CFDT de Gournay-enBray s’associe donc aux demandes des élus et des usagers pour obtenir plus de trains, circulant à des horaires adaptés, en semaine et le week-end, et s’arrêtant en gare de Neuf-Marché. Sinon, cette ligne ne servira à rien et sera boudée par les usagers, qui continueront, s’ils le peuvent, à se rendre à Gisors en voiture.

Lundi matin, une manifestation s'est déroulée sur le quai de la gare de Gournay-Ferrière, à l'arrivée du train de 8h11.

Lundi matin, une autre manifestation s’est déroulée sur le quai de la gare de Gournay-Ferrière, à l’arrivée du train de 8h11.

Rien de plus pour les petites retraites dans la réforme

La loi portant réforme des retraites a été adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale.

La CFDT Retraités déplore qu’aucune mesure n’ait été prise pour préserver, du gel de 6 mois de la revalorisation, toutes les petites retraites.
 
Le Gouvernement a persisté dans sa volonté de protéger le seul « minimum vieillesse » qui sera revalorisé au 1er avril, puis au 1er octobre 2014.

Cette aide sociale est destinée aux personnes âgées qui ont peu ou pas du tout cotisé à l’assurance vieillesse. La CFDT Retraités ne se satisfait pas de cette mesure.

Quelques centaines de milliers de retraités, qui perçoivent, parfois pour une carrière complète, une retraite contributive inférieure ou à peine supérieure à cette allocation sociale (dans la limite de 787,26€ mensuels pour une personne seule) ne sont pas concernés. Le report du 1er avril au 1er octobre de la revalorisation des retraites leur fera subir une perte de pouvoir d’achat. C’est intolérable ! La CFDT Retraités est déçue que le Gouvernement n’ait pas jugé nécessaire d’améliorer la loi pour protéger toutes les pensions inferieures au SMIC net.

  • En Seine–Maritime, la population de retraités sous le seuil de pauvreté concerne 8% des plus de 75 ans et s’aggrave pour les plus « jeunes » ( de 60 à 75 ans) puisqu’ils sont 9.5% dans ce cas (source INSEE 2010) : c’est près de 1 sur 10 !
Par ailleurs, la Ministre de la Santé a annoncé le relèvement de l’aide à la complémentaire santé (ACS). La CFDT Retraités en prend acte. Mais, le véritable problème est celui des seuils de ressources pour en bénéficier (966 € mensuels pour une personne seule). Cette condition de ressources écarte encore un trop grand nombre de personnes à revenus modestes. Pour de nombreuses personnes âgées, le coût d’une complémentaire santé reste prohibitif. La CFDT Retraités considère que cela entrave le droit à un égal accès pour tous à la santé.

 

 

Pour vous, c’est quoi un adhérent de la CFDT ? (vidéo)

Un peu d’humour ne nuit pas.

Dans un contexte de « syndicalisme bashing » que nous regrettons, la CFDT a publié sur Youtube une petite vidéo amusante, histoire de tordre le cou aux idées reçues… A déguster avec le sourire !

Perte d’autonomie : une pétition sur le marché de Gournay

IMG_3028

Mardi, les militants retraités de la CFDT de Gournay-en-Bray étaient sur le marché afin de faire signer une pétition portant sur l’autonomie des personnes âgées.

VIEILLISSEMENT. « Le vieillissement de la population est un défi à assumer pour et par toutes les générations« , expliquaient-ils. « La CFDT s’est engagée depuis longtemps sur le financement de la perte d’autonomie des personnes âgées et veut un accompagnement social, médical et financier qui respecte la dignité de la personne. »
Autant dire que la pétition a reçu un certain écho dans un secteur rural qui compte de nombreux retraités. C’était d’ailleurs l’occasion pour le syndicat de rappeler ses revendications, concernant la prévention dès le plus jeune âge, l’adaptation des logements, des transports, de l’urbanisme pour le maintien à domicile des personnes âgées, mais aussi pour l’accompagnement des aidants en terme de formation et d’écoute, ou l’augmentation du nombre de professionnels. Sans oublier la création d’un droit universel à la prise en charge de la perte d’autonomie sans considération d’âge.

7 MILLIARDS D’EUROS. « Un budget est nécessaire à cet accompagnement et le financement doit être partagé par tous« , insistent les militants, qui rappellent que sur 15 millions de retraités en France, 1,5 million, soit 10% d’entre eux, subissent une perte d’autonomie.
Le budget nécessaire à l’accompagnement de cette perte d’indépendance est d’environ 7 milliards d’euros, dont 5,1 milliards sont financés par l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA).

• Sur ce sujet de la perte d’autonomie et des personnes âgées, vous pouvez télécharger en format PDF le document de travail complet édité par la CFDT en cliquant ici.

Retraités : des attentes et des déceptions

Sur la solidarité intergénérationnelle et la réforme des retraites, les retraités CFDT de Seine-Maritime font valoir leur point de vue :

• Perte autonomie des personnes âgées

La CFDT Retraités a décidé de peser sur le contenu de la loi sur la perte d’autonomie attendue fin 2013.

Pour la CFDT Retraités ce projet de loi reste une priorité. C’est dans cette perspective qu’elle lance une campagne de sensibilisation pour une meilleure prise en charge de la perte d’autonomie. C’est un enjeu de société !

La CFDT invite les retraités à signer, et à faire signer, une carte pétition, collectée par les Unions territoriales des retraités, à l’adresse du président de République afin de lui rappeler ses engagements de campagne électorale.

Elle rappelle que les retraités et les salariés participent déjà à son financement. Elle revendique une prise en charge universelle.

• Retraites

La CFDT Retraités souhaitait une réforme systémique des retraites, elle regrette que le projet gouvernemental ne soit pas à la hauteur de ses attentes. Néanmoins ce projet de réforme des retraites préserve le système par répartition. C’est une réforme équilibrée et mesurée.

En effet, le projet prévoit un effort partagé par les salariés, les retraités et les employeurs.

La CFDT a largement contribué à l’amélioration du projet de réforme : compte pénibilité, réduction des inégalités homme-femme, meilleure prise en compte des temps partiels, des périodes d’apprentissage et d’études, situation des personnes handicapées, amélioration des dispositifs pour départ anticipé.

Cependant, la CFDT Retraités continue à s’opposer à la baisse du pouvoir d’achat des pensions contributives inférieures au Smic net.

La CFDT Retraités assume ses choix et ses propositions intergénérationnels et solidaires.

www.cfdt-retraites.fr

Seine-Maritime : de mauvais chiffres pour l’emploi

Si les spécialistes locaux du travail se sont réjouit – à juste titre – d’une baisse de 0,9 % du chômage entre les mois de juin et de juillet concernant la catégorie A (demandeurs d’emplois totalement sans emploi), l’ensemble des demandeurs d’emploi, catégories A, B et C confondues (comprenant les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduit), ne cesse cependant de monter en Seine-Maritime.

106.289 chômeurs. Ainsi, le nombre total des demandeurs d’emploi s’établit à 106.289 pour le département, soit une hausse de 7,5 % en un an (juillet 2012 – juillet 2013). C’est-à-dire que la barre des 100.000 demandeurs d’emplois est désormais franchie en Seine-Maritime, qui pâtit en outre d’un taux de 11,90 % de chômeurs, supérieur au taux national (France métropolitaine), de 10,40 %.

Poussée des seniors. Sur un an, hommes et femmes confondus, c’est la catégorie des « seniors » (plus de 50 ans) qui subit la plus forte poussée, à +12,2%. Suivent les salariés âgés de 26 à 49 ans (+6,9 %) et les jeunes (+4,9 %). On constate aussi que la durée de chômage, pour les travailleurs privés d’emploi, tend à augmenter : le taux des chômeurs de moins d’un an augmente ainsi de 2,8 % en un an, tandis que celui des chômeurs de plus d’un an bondit de 13,9 %. Dans le même temps, le nombre des offres proposées par Pôle Emploi diminue de 22,5 %.

5,1 millions de chômeurs. En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B, C augmente de 1,1 % par rapport à fin juin 2013 et de + 9,0 % sur un an. Pôle emploi recense désormais plus de 5,1 millions de demandeurs d’emploi, dont 3,28 millions sans activité en France métropolitaine.

 

La situation de l’emploi, tant en France qu’en Seine-Maritime est donc préoccupante, le retour à davantage d’emploi étant une condition plus que nécessaire au rétablissement des comptes publics, mais aussi à l’équilibre des régimes sociaux, ainsi qu’au développement des individus.

 

Retraites : vers plus d’équité dans un système sauvegardé

La réforme des retraites, dont le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres le 18 septembre, mais dont les grandes lignes ont été exposées hier soir par le Premier Ministre, n’est peut-être pas l’idéal dans l’absolu, mais il va dans le sens de la sauvegarde du système par répartition et la correction des inégalités, des thèmes chers aux militants de la CFDT. Il reprend notamment quelques avancées qui étaient poussées par la Confédération, concernant l’égalité hommes-femmes, les précaires, la pénibilité.

On peut toujours vendre de l’illusion, manifester, vitupérer contre l’allongement du nombre des annuités, poser pour un retour aux 40 ans et une retraite à taux plein à 60 ans, taxer les entreprises, dire que la seule façon de financer cela et rétablir l’équilibre des comptes sociaux est de retrouver le plein-emploi… Sauf que le plein-emploi, cela ne se décrète pas.  Et le mécanisme économique est un peu plus complexe dans un système mondialisé. On se gardera donc de jeter le bébé avec l’eau du bain…

Les avancées du projet

• PENIBILITE. Parmi les points avancés par Jean-Marc Ayrault, on trouve notamment la création d’un compte pénibilité, qui sera abondé par les entreprises et profitera aux salariés effectuant les tâches les plus difficiles, qui pourront ainsi profiter plus tôt d’une retraite à temps plein. Seront concernés, environ 20% des salariés du privé. « C’est une évolution majeure du système« , souligne-t-on à la CFDT.

• APPRENTISSAGE ET JEUNES. Dans ce projet, les années de travail et de formation des apprentis seront prises en compte. Les étudiants, eux, pénalisés par une entrée tardive sur le marché du travail, pourront racheter leurs années d’études à concurrence de 12 trimestres.

• PRECAIRES ET CHOMEURS. Il est prévu la réduction de 200 à 150 heures au SMIC pour valider un trimestre de travail, ce qui favorisera les salariés précaires et à temps partiel, notamment les jeunes femmes, les plus touchées par la sous-activité. Pour les salariés privés d’emploi, la réforme prévoit de prendre en compte deux trimestres supplémentaires de chômage. Les avantages obtenus en 2003 par la CFDT en faveur des carrières longues sont donc confirmés et renforcés.

• EGALITE HOMMES-FEMMES. Les congés maternité seront mieux pris en compte et, au-delà de 2020, la forfaitisation d’une partie des droits familiaux devrait permettre de réduire les écarts de pension entre hommes et femmes.

Ce qui a été évité

• Le Gouvernement s’est engagé à ne pas financer les retraites par la CSG.

• L’âge du départ à la retraite reste fixé à 60 ans.

• Pas de baisse des pensions.

• L’option d’arrivée à 44 années de cotisation pour une retraite à temps plein n’a pas été retenue.

Les contreparties

• L’augmentation des cotisations sera partagée entre salariés et entreprises. La hausse sera de 0,15 % en 2014, puis de 0,05% en 2015, 2016 et 2017 pour arriver au total à +0,3 point.

• L’augmentation de la durée de cotisation sera progressive, à raison d’un trimestre tous les trois ans, pour passer de 41,5 ans pour les assurés nés en 1956 à 43 ans en 2035, pour les assurés nés en 1973.

• Les retraités seront eux aussi, mais modestement, mis à contribution par le décalage de la revalorisation annuel des pensions du 1er avril au 1er octobre ; et la fiscalisation (comme le reste de la pension) de la majoration de 10% accordée aux parents de 3 enfants .

L’ensemble de ces mesures devrait permettre de dégager 7,3 milliards d’euros et devrait donc pérenniser le système des retraites par répartition. Mais hélas, personne ne peut aujourd’hui jurer qu’il s’agit de l’ultime réforme. Il est donc plus que jamais nécessaire de travailler à une politique permettant le retour du plein-emploi, condition sine qua non pour intégrer les jeunes dans un système qui, à terme, devra aussi leur profiter.