Droits rechargeables : des réponses concrètes pour les demandeurs d’emploi

Les droits rechargeables sont une avancée majeure de la négociation sur l’assurance chômage de 2014. Ils permettent à un million de chômeurs par an, qui arrivent en fin de droits, de rallonger leur durée d’indemnisation et leur facilite l’accès à des formations longues.
Ainsi, les droits rechargeables apportent une réponse très concrète à la sécurisation des parcours professionnels des salariés privés d’emploi, notamment pour ceux qui enchaînent des CDD de plus en plus courts.

Le choix du système d’indemnisation

Le suivi, au plus près des demandeurs d’emploi, a permis de détecter certaines difficultés, notamment pour les jeunes et pour les salarié(e)s à temps partiels. La CFDT a proposé de créer pour eux un droit d’option: les demandeurs d’emploi pourront choisir d’abandonner leur indemnisation la moins élevée, au profit du bénéfice immédiat de l’indemnisation la plus élevée, s’il y a 30% d’écart entre les deux ou si leur indemnisation est inférieure à 20€ par jour.
Les propositions de la CFDT ont été reprises intégralement dans l’accord. C’est pourquoi la CFDT le signera. Ainsi, à compter du 1er avril, les demandeurs d’emploi qui répondent aux critères, pourront faire valoir auprès de Pôle emploi ce droit d’option, entre une indemnisation longue et une indemnisation immédiatement plus élevée. Près de 120 000 personnes sont concernées.
La CFDT se félicite que les organisations syndicales et patronales signataires de la convention aient pris leurs responsabilités en ajustant le dispositif. Elles démontrent ainsi leur capacité à répondre concrètement aux difficultés des demandeurs d’emploi.
Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe de la CFDT

31 mars 2015

« Tous Charlie » : à Gournay-en-Bray aussi…

Gournay

Près de 300 personnes se sont rassemblées sur la place Nationale de Gournay-en-Bray, ce jeudi 8 janvier en fin d’après-midi, afin de manifester leur soutien aux victimes de l’attentat perpétré au sein du journal Charlie Hebdo, et protester ainsi contre le fanatisme, l’intolérance, la barbarie.

C’est à l’initiative d’une Citoyenne et avec le soutien de l’équipe des journalistes et correspondants de L’Eclaireur Brayon que s’est manifestation a été mise en place, dans le courant de la matinée. Grâce aux réseaux sociaux et aux échanges de mails, les Gournaisiens ont en effet été nombreux à faire circuler l’invitation et à se mobiliser.

Le maire, les membres du monde associatif, ainsi que plusieurs élus de la ville de Gournay et du canton étaient présents au rassemblement.

D’autres manifestations sont prévues, notamment à Paris, ce dimanche 11 janvier. Les informations, mais aussi des réactions et des photos des différents rassemblements sont en ligne sur le site internet de l’Union syndicale des journalistes CFDT (cliquer ici).

Compte formation : ouvrez vite le vôtre…

Depuis le 1er janvier, le Compte personnel de formation (CPF) a succédé au Droit individuel à la formation (DIF). Mais pour en bénéficier, les salariés et demandeurs d’emploi doivent eux-mêmes faire la démarche d’ouvrir un compte par internet, sur un site spécialisé géré par la Caisse des dépôts et consignations… Explications.

CPF

• Le compte formation, c’est quoi ?

Le nouveau compte personnel de formation s’inscrit dans le droit à la formation tout au long de la carrière, une idée chère à la CFDT. Contrairement au DIF, rattaché à l’entreprise, le CPF est rattaché à chaque salarié et demandeur d’emploi dès 16 ans. Le CPF permet de capitaliser des heures de formation à raison de 24 heures par an, jusqu’à 120 heures, puis de 12 heures par an jusqu’à la limite de 150 heures au total.
Dès qu’il aura cumulé suffisamment d’heures sur son compte formation, le salarié pourra monter un dossier de formation. Et ces heures resteront acquises en cas de perte d’emploi.
Le CPF est donc un vrai acquis social.

• Pourquoi ouvrir un compte personnel ?

Le Compte personnel de formation est attaché à chaque individu, et le suit tout au long de sa vie professionnelle. Il n’est donc plus géré par l’entreprise, mais par la Caisse des dépôts et consignations, qui a pour cela mis en ligne un site internet dédié par lequel chaque salarié ou demandeur d’emploi dispose d’un espace unique pour consulter son solde d’heures et mettre en oeuvre son projet de formation. Le compte est alimenté automatiquement chaque année à partir des informations transmises par votre employeur. Il sera fermé lorsque vous serez admis à faire valoir l’ensemble de vos droits à la retraite.

•Comment ouvrir ce compte ?

Pour ouvrir ce compte formation, c’est très simple et cela se fait en quelques clics sur internet à l’adresse http://www.moncompteformation.gouv.fr/. Il suffit ensuite de connaître son numéro de sécurité sociale, de disposer d’une adresse mail et trouver un mot de passe.

• Que deviennent mes heures « DIF » ?

Les heures acquises au titre du DIF acquises jusqu’au 31 décembre 2014 peuvent être versées sur votre CPF, sans que le cumul avec les nouveaux droits CPF ne puisse dépasser 150 heures. Votre employeur doit vous avoir communiqué une «Attestation du solde d’heures DIF» au plus tard le 31 janvier 2015. Il faudra ensuite reporter ces heures au sein de votre CPF via le site «moncompteformation». Les heures de DIF seront mobilisables selon les nouvelles modalités du CPF jusqu’au 31 décembre 2020.

• Comment l’utiliser ?

Un conseil en évolution professionnelle permet aux salariés et demandeurs d’emploi de recevoir un conseil gratuit sur leur évolution professionnelle et peut déboucher le cas échéant sur une formation.
Seules certaines formations peuvent être suivies dans le cadre du compte personnel de formation. Ces formations doivent appartenir à des catégories précises (formations qualifiantes, accompagnement VAE, acquisition du socle de connaissances et de compétences, etc.) figurant sur une liste de formations éligibles.
Contrairement au DIF, qui permettait d’accéder à tous types de formations, sous réserve d’accord de votre employeur, votre compte personnel de formation ne peut être mobilisé que pour certaines actions :
– Les formations inscrites sur les listes officielles établies par les partenaires sociaux. Ces formations permettent d’accéder à un diplôme, un titre professionnel, un CQP, des habilitations, etc. Ces listes sont consultables sur le site officiel du CPF.
– Les formations relatives au «socle de connaissances et de compétences» (lire, écrire, compter).
– L’accompagnement à la validation des acquis de l’expérience (VAE).

La CFDT fête ses 50 ans

Mercredi 5 novembre 2014, la CFDT a fêté ses 50 ans à la Mutualité de Paris, en présence de nombreuses personnalités et de 1.500 invités. L’occasion pour les militants de revivre les grands moments de ce demi-siècle d’histoire et pour le secrétaire général, Laurent Berger, de promouvoir le « syndicalisme utile, source de progrès et de transformation sociale » voulu par la CFDT.
«Fidèle à ses racines, la CFDT n’a cessé de porter son projet de transformation sociale. Au nom de la solidarité et de la justice, nous avons assumé, parfois seuls, la construction de nouvelles solidarités», a-t-il rappelé citant notamment les réformes des retraites, de la santé, du marché du travail, de l’assurance chômage, et les 35 heures.
Oui, en 50 ans, la CFDT a amélioré le quotidien des salariés, et non, la présence syndicale n’est pas une menace pour les entreprises et les administrations ! D’ailleurs, a encore rappelé Laurent Berger, «beaucoup de chefs d’entreprises s’engagent dans le dialogue social, ils ont compris qu’il est un levier de compétitivité». Et de conclure : «Trop de crispations, trop de non-dits, divisent notre société et font le jeu des extrêmes (…) Nous avons besoin de plus de dialogue social, plus de syndicalisme et mieux de syndicalisme (…)»

Vous pouvez retrouver les différentes vidéos de cet anniversaire et l’intégralité du discours de Laurent Berger sur le site de la confédération (cliquer ici).

On pourra aussi lire cet article de Nathalie Birchem dans La Croix, publié dans l’édition du 5 novembre (cliquer ici), et la reprise de l’article de l’AFP (lire ici)

 

Papier La Croix

Handicap:les supermarchés de Gournay au banc d’essai

Ce n’est pas toujours facile de faire ses courses à Gournay-en-Bray lorsqu’on est handicapé. Etat des lieux dans les trois supermarchés de la ville…
L’un de nos adhérent ayant rencontré des difficultés dans un supermarché de la ville, nous avons voulu savoir comment était appliquée la loi dans tous ces établissements.
Si la présence de places de stationnement et de caisses bien signalées est réelle dans les trois grands magasins que compte la ville, il en va tout autrement dans l’application : chez Simply et Super U, les caisses prioritaires sont ouvertes en permanence ; Chez Leclerc, sur 7 visites, cette caisse est souvent fermée : 5 fois sur 7 visites (peut être s’agit-il d’un mauvais hasard !)

Dans chaque établissement, nous avons demandé à rencontrer les responsables. Ce fut sans aucune difficulté chez Super U et Simply. Dans le troisième, nous attendons toujours malgré une demande écrite.

Respecter la loi par la présence d’aménagements adaptés, c’est bien, encore faut-il que le personnel soit formé. Pour le vérifier, nous avons fait le test de la carte d’invalidité. Dans deux supermarchés, c’était globalement satisfaisant. Les salariés permanents connaissent les consignes que leur ont donnés les responsables des lignes de caisses. Dans le troisième, c’était plus discutable, mais nous souhaitons rencontrer le responsable pour qu’il puisse nous éclairer sur la formation de son personnel sur l’accueil au public. Les personnes handicapées sont déjà suffisamment gênées dans leur vie quotidienne, il est inutile de leur infliger une seconde peine en augmentant ces difficultés.

Si vous aussi, vous avez rencontré des difficultés de ce type dans les lieux recevant du public, vous pouvez nous en faire part, soit en venant à nos permanences: les dates sont dans la presse et affichées au 8 rue J. Brel à Gournay. Vous pouvez y laisser un courrier dans la boite. Soit en nous adressant un courriel à : cfdtgournayenbray@gmail.comExif_JPEG_420

Reprise des permanences de l’Union locale CFDT

(photo : L'Eclaireur)

Daniel Dubois et Serge Aumont (photo  : L’Eclaireur)

Un article dans L’Eclaireur, ce mercredi 5 mars, annonce la renaissance de la permanence de la CFDT, à Gournay-en-Bray.Les permanences se déroulent dans un local mis à la disposition du syndicat par la ville, impasse Jacques-Brel (salle des fêtes). «Mise en sommeil pendant trois ans, c’est sous l’impulsion de Daniel Dubois et de Serge Aumont, du bureau de l’union départementale des retraités CFDT, que le syndicat est de nouveau implanté dans notre ville», écrit le journal, avant de donner la parole aux animateurs de la permanence : « C’est avant tout un lieu de rencontre pour les adhérents, en dehors de leurs entreprises. Un lieu d’information aussi, même pour les non adhérents qui souhaitent mieux connaître leurs droits et les valeurs du syndicat». Des valeurs qui sont celles de la démocratie, de l’autonomie, de l’indépendance par rapport à tout parti politique ou toute religion, de la solidarité et de l’émancipation, est-il encore souligné.

Rendez-vous tous les quinze jours

Loi d’autonomie, réforme des retraites, baisse du pouvoir d’achat ou désertification médicale : autant de sujets portés par la CFDT à Gournay-en-Bray. « Si on veut avoir du poids dans nos revendications, il faut que l’on ait le maximum d’adhérents. Tout est à construire sur Gournay, avec nos propres valeurs », explique Daniel Dubois.

• Les permanences sont mises en place 2 fois par mois, le jeudi après-midi de 14 h. à 16 h.30. Les prochaines sont d’ores et déjà programmées pour le 6 et le 20 mars et pour les suivantes, voir la page « Bienvenue »

   

   

Ligne Serqueux – Gisors : le service public doit être au service du public

Samedi à Neuf-Marché, une inauguration de la «gare fantôme» a rassemblé une centaine de personnes.

Samedi à Neuf-Marché, une inauguration de la «gare fantôme» a rassemblé une centaine de personnes.

Des représentants des syndicats CGT Cheminots et de l’Union locale CFDT de Gournay-en-Bray étaient présents, samedi 14 à Neuf-Marché et lundi 16 décembre à la gare de Gournay-Ferrières, aux manifestations organisées afin de soutenir les élus locaux dans leur demande d’obtenir un arrêt du train à Neuf-Marché, mais aussi des horaires plus adaptés pour les brayons devant aller travailler sur Paris.

Pour la CFDT, le service public doit en effet rendre un service de qualité aux usagers et leur offrir une alternative sûre, fiable et au juste coût à l’utilisation de leur voiture. Le nombre des trains, leurs horaires de passage et les correspondances doivent donc être revus par la Région Haute-Normandie et la SNCF. Il n’est en effet pas acceptable qu’à Gisors, les trains en provenance de Serqueux ne soient en correspondance qu’avec des trains omnibus vers Paris, qui mettent jusqu’à 1h37 pour arriver gare Saint-Lazare, contre 1h05 pour les semi-directs. Soit environ une heure de « pénalité » quotidienne pour les usagers choisissant le train, sans compter les temps de correspondance, particulièrement longs.

Davantage de liaisons ferroviaires pourraient en outre rendre les voyages en train vers Paris plus simple et plus rapide pour les nombreux Brayons effectuant la navette quotidienne.

L’union locale CFDT de Gournay-enBray s’associe donc aux demandes des élus et des usagers pour obtenir plus de trains, circulant à des horaires adaptés, en semaine et le week-end, et s’arrêtant en gare de Neuf-Marché. Sinon, cette ligne ne servira à rien et sera boudée par les usagers, qui continueront, s’ils le peuvent, à se rendre à Gisors en voiture.

Lundi matin, une manifestation s'est déroulée sur le quai de la gare de Gournay-Ferrière, à l'arrivée du train de 8h11.

Lundi matin, une autre manifestation s’est déroulée sur le quai de la gare de Gournay-Ferrière, à l’arrivée du train de 8h11.

Rien de plus pour les petites retraites dans la réforme

La loi portant réforme des retraites a été adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale.

La CFDT Retraités déplore qu’aucune mesure n’ait été prise pour préserver, du gel de 6 mois de la revalorisation, toutes les petites retraites.
 
Le Gouvernement a persisté dans sa volonté de protéger le seul « minimum vieillesse » qui sera revalorisé au 1er avril, puis au 1er octobre 2014.

Cette aide sociale est destinée aux personnes âgées qui ont peu ou pas du tout cotisé à l’assurance vieillesse. La CFDT Retraités ne se satisfait pas de cette mesure.

Quelques centaines de milliers de retraités, qui perçoivent, parfois pour une carrière complète, une retraite contributive inférieure ou à peine supérieure à cette allocation sociale (dans la limite de 787,26€ mensuels pour une personne seule) ne sont pas concernés. Le report du 1er avril au 1er octobre de la revalorisation des retraites leur fera subir une perte de pouvoir d’achat. C’est intolérable ! La CFDT Retraités est déçue que le Gouvernement n’ait pas jugé nécessaire d’améliorer la loi pour protéger toutes les pensions inferieures au SMIC net.

  • En Seine–Maritime, la population de retraités sous le seuil de pauvreté concerne 8% des plus de 75 ans et s’aggrave pour les plus « jeunes » ( de 60 à 75 ans) puisqu’ils sont 9.5% dans ce cas (source INSEE 2010) : c’est près de 1 sur 10 !
Par ailleurs, la Ministre de la Santé a annoncé le relèvement de l’aide à la complémentaire santé (ACS). La CFDT Retraités en prend acte. Mais, le véritable problème est celui des seuils de ressources pour en bénéficier (966 € mensuels pour une personne seule). Cette condition de ressources écarte encore un trop grand nombre de personnes à revenus modestes. Pour de nombreuses personnes âgées, le coût d’une complémentaire santé reste prohibitif. La CFDT Retraités considère que cela entrave le droit à un égal accès pour tous à la santé.

 

 

Mouvement de grève chez Autoliv

Cet après-midi, des salariés rassemblés dans la cour de l'usine, tandis que les représentants syndicaux étaient reçus par la direction.

Cet après-midi, des salariés rassemblés dans la cour de l’usine, tandis que les représentants syndicaux étaient reçus par la direction.

Un mouvement de grève a été déclenché aujourd’hui, 26 novembre, à 13h30 au sein de l’usine Autoliv de Gournay-en-Bray, à l’appel des syndicats CFDT, CFTC, CGT et FO.

L’ensemble des services de la production, ainsi que quelques services support, ont été touchés, ce qui représentait environ 150 personnes. En cause, des négociations sur le temps de travail, bloquées.

Cet après-midi, les représentants du personnel ont été reçus par la direction.

Informations complémentaires sur le site du journal L’Eclaireur.

Liste Front national : les Gournaisiens doivent dire non aux idées rétrogrades

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Certains estimeront peut-être qu’un syndicat  n’a pas à prendre position dans une élection politique. Et pourtant. L’annonce d’une possible liste Front national à la prochaine élection municipale de Gournay (L’Eclaireur du mercredi 23 octobre) nous interpelle et nous afflige, tant le programme de ce parti reste essentiellement antisocial et à mille lieues des intérêts des salariés. Il faut le dire et le rappeler : les thèses véhiculées par le FN sont incompatibles avec les valeurs de la CFDT.

REPONSES SIMPLISTES ET POPULISTES. Afin de mieux « connaître les préoccupations et les souhaits » des Gournaisiens (sic), les frontistes leur ont adressé un « questionnaire » aux questions bien orientées. Le premier point « étudié »‘ porte sur l’emploi et le chômage : « face au fléau du chômage et des destructions d’emplois, quelle(s) action(s) attendez-vous des pouvoirs publics« , est-il demandé, comme si la question de l’emploi relevait de l’action du maire. Les réponses possibles laissent toutefois apparaître en filigrane la pensée simpliste et populiste du Front national en ce domaine : « diminuer des impôts locaux pour donner de l’oxygène aux entreprises de la ville ; favoriser l’orientation des demandeurs d’emploi vers les entreprises de la région ; protéger notre économie en restaurant nos frontières afin d’éviter que nos entreprises subissent la concurrence sauvage de pays à très bas coûts de main d’oeuvre ; stopper l’immigration, utilisée par la haute finance pour peser sur la baisse des salaires« .

UN FOND DE RACISME. On passera sur l’aspect sécuritaire, le cheval de bataille non idéologique des « marinistes », pour souligner le fond raciste qui ressort de l’ensemble de cette enquête :  « pensez-vous que les différentes aides et prestations sociales accordées par le CCAS devraient être réservées en priorité aux Français ? » (chapitre social) ; « diriez-vous que l’insécurité est souvent liée à une immigration non contrôlée ? » (chapitre sécurité) ; « dans notre ville, l’immigration vous semble excessive, faible, raisonnable ? » ; « pensez-vous qu’il serait normal que les emplois, les logements et les aides sociales soient prioritairement réservées aux Français ? » (chapitre immigration) ; « diriez-vous que l’action culturelle municipale défend la culture et l’identité françaises ? » (vie associative et culturelle) ; « souhaiteriez-vous que l’accès aux logements sociaux soit réservé en priorité aux Français ? » (logement) ; « y a-t-il des problèmes persistants dans l’établissement scolaire [de vos enfants] : racket, drogue, vol, violence, communautarisme ? » (enfance et scolarité)… Le tout entre deux questions anodines et consensuelles sur l’image du commerce à Gournay, la circulation, l’accès aux soins ou encore l’aide nécessaire aux personnes handicapées.

Au passage, les « Marinistes » font feu de tout bois, essayant de fédérer les mécontents face à la mise en place de la redevance incitative qui fait tant débat à Gournay, mais la ficelle est un peu grosse.

«Le FN n’a pas de programme crédible, il nous emmène dans une impasse économique et sociale », c’est un danger pour notre société, pour l’économie et les salariés», souligne ainsi Laurent Berger, le secrétaire national du syndicat.

Non, les salariés, les retraités, les gens modestes n’ont rien à gagner du vote Front national. Non, le Front national n’est pas une solution pour sortir de la crise, qui prône le repli et l’individualisme. Si les Gournaisiens « ont la parole », comme le proclame le tract, qu’ils la prennent, pour dire clairement non au Front national et à son idéologie d’arrière garde !

• A lire également, un article du Nouvel Observateur sur les positions des syndicats sur le FN : (cliquer ici).